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Le "BANVILLE" en devenant "BANCELLES" fera renaitre une adresse prestigieuse sur la Rue de Courcelles et participera à la réintégration de la nature dans la ville. Ainsi, c’est cette nature et son écosystème qui guident notre geste avec un travail d’architecture qui nait de l’intérieur du bâtiment pour une renaissance qui le réouvrira à la ville, en lui assurant de nouvelles fonctions, transparence et synergies. Ainsi faire entrer la lumière dans ce grand ensemble et développer des jeux de transparence sont les enjeux fondamentaux de ce projet.

L’ensemble immobilier actuel étant fatigué et très hétéroclite avec ses plateaux de bureaux usités aux altimétries différentes et aux configurations atypiques. Une démolition partielle de l’existant est un préalable nécessaire à sa métamorphose.

Par la suite, nous créons un atrium qui, comme une île de lumière alimentée par l’ouverture zénithale, se fera le réflecteur rayonnant de cet espace désormais apte à faire revivre ses espaces intérieurs. Au sein de cet ilot lumineux viennent se poser, comme des nids d’oiseaux sur des branches, des lieux de rencontre et de partage (plateformes terrasses) sur des passerelles.

Ces « branches-passerelles », relient de part et d’autre de l’atrium, les différentes zones d’un même étage. Elles offrent de multiples perspectives propices au bien-être, assurent des connexions fonctionnelles entre les différents plateaux leur permettant de trouver leur autonomie et de les connecter à un tout.
Evoquant des cascades d’eau, des ascenseurs panoramiques en verre traversent l’atrium et assurent la mobilité verticale.
Les façades de l’atrium transparaissent comme en résonance de l’intérieur à l’extérieur affirmant à la ville la nouvelle identité du bâtiment.

Pour répondre à ces enjeux, nous avons travaillé simultanément sur plusieurs axes :

• Développer une promenade paysagère du S-1 aux terrasses R+7 à travers des ambiances contrastées : des jardins d’ombre de pleine terre aux terrasses ensoleillées.
• Proposer des espaces végétalisés générateurs de bien être en faisant appel aux cinq sens. Des plantes sauvages et comestibles sont plantées pour favoriser la biodiversité et inviter les usagers à s’approprier le paysage. Une attention particulière est également portée au choix de plantes parfumées.
• Offrir un paysage participatif au travers d’une multiplication d’usages des espaces : détente, co-working, solarium, petit évènementiel, contemplation (d’une scène paysagère, de la vue sur Paris), dégustation, ateliers, animations etc.
• Sensibiliser à l’agriculture urbaine au travers d’espaces cultivés conviviaux et participatifs.
• Faire appel dans une large proportion aux essences indigènes dans un but de préservation de la biodiversité et dans un but de démonstration et de pédagogie.

Les inspirations sont multiples du sous-bois d’Ile-de-France pour les patios de pleine terre aux prairies ensoleillées pour les terrasses.